Photo de Sam Lion provenant de Pexels

La composition de nos cosmétiques est un critère de sélection important lorsque nous achetons nos soins cosmétiques et les marques l’ont compris! Nous assistons aujourd’hui à une véritable révolution du secteur des cosmétiques où les marques, poussées par les exigences des consommateurs, revoient leurs formules au fil des années et proposent des compostions plus green. L’ère de la « clean beauty » a commencé, mais cela ne se résume pas simplement aux ingrédients contenus dans les soins, il s’agit d’un travail de plus grande ampleur.

Le choix des ingrédients

Nous assistons depuis quelques années à une prise de conscience qui a amené les marques à proposer des formules “sans” (sans parabens, sans silicones, sans conservateurs). Aujourd’hui, les marques de cosmétiques tentent de donner plus de sens aux ingrédients qu’elles affichent sur les listes INCI, en évitant les ingrédients controversés, mais aussi en privilégiant les matières premières naturelles et renouvelables. Les marques tentent par exemple d’éviter des ingrédients comme l’huile de palme, cause de déforestation dans certains pays. C’est pourquoi certaines matières premières sont valorisées au maximum par les marques, pour une utilisation optimale. Avec une plante, on produit plusieurs matières premières, ce qui permet de produire moins de déchets. 

Des procédés plus respectueux

La cosmétique vertueuse passe aussi par la manière dont sont fabriqués les ingrédients mais aussi les produits. Du côté des matières premières, il est possible de fabriquer des molécules de synthèse, mais de manière moins néfaste pour l’environnement grâce à la chimie verte. Elle utilise moins de solvants, génère moins de déchets et économise plus de ressources que la chimie traditionnelle. La manière dont sont fabriqués les produits dans les usines est elle aussi importante. Ils doivent consommer le moins d’eau possible, ne pas polluer, récupérer les eaux usées…

Des produits finis plus écologiques

Les produits finis doivent aussi être pris en compte, pour s’assurer qu’ils n’ont pas un impact négatif sur l’environnement. Leur biodégradabilité, l’effet des produits solaires sur la faune et la flore aquatique sont aussi à mesurer. Certains se rincent bien, mais sont éco-toxiques. D’autres sont très difficiles à rincer, et nécessitent d’utiliser énormément d’eau une fois dans la salle de bains du consommateur. Les marques réalisent d’ailleurs une multitude de tests, dont certains pour calculer la quantité d’eau nécessaire pour rincer un produit. C’est donc un ensemble de choses qui doit être pris en compte et non juste une famille d’ingrédients. Et cela va aussi jusqu’au consommateur, qui doit devenir un “consomm’acteur”. A lui de faire en sorte d’utiliser moins d’eau sous la douche, d’éviter l’accumulation de molécules sur la peau, et de pots dans sa salle de bains.

Source Femme Actuelle Juin 2021

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